L’un des sports les plus populaires au monde a changé avec l’évolution de la société et de notre monde. Il est désormais possible de consulter les meilleurs sites de statistiques sur le football ou de participer à des compétitions alternatives telles que la King’s League. Mais selon vous, de quoi le football a-t-il besoin pour continuer à dominer dans les années à venir.
Il va sans dire que les propositions que vous lirez ci-dessous relèvent plus du désir que de la certitude, mais elles s’inscrivent aussi dans la volonté et les touches de progrès que nous constatons déjà chez les supporters, les équipes, les organisations et les stades du monde entier. C’est pourquoi l’un des premiers défis qui nous vient à l’esprit est de parvenir à un sport beaucoup plus durable.
Faire entrer des dizaines de milliers de personnes dans un stade de football nécessite une dépense d’énergie très importante et c’est pourquoi certains clubs de la Liga commencent déjà à prendre des mesures. Par exemple, comme l’explique le site web du stade San Mamés, il s’agit du premier bâtiment européen à obtenir la certification LEED, un acronyme pour Leadership in Energy and Environmental Design, qui “encourage la construction et le développement futur des bâtiments de manière durable“.
L’adaptabilité est un autre défi majeur pour le football. C’est pourquoi les terrains de football doivent pouvoir être adaptés non seulement à d’autres sports ou à d’autres types d’événements, mais aussi à l’accueil des spectateurs. Les terrains rétractables, comme dans le cas du stade Santiago Bernabeu, semblent être l’avenir à cet égard.
Il ne faut pas non plus oublier le défi technologique dans le sport lui-même. Nous vivons à l’ère de l’intelligence artificielle et de technologies véritablement révolutionnaires, mais nous passons encore le lundi à discuter des controverses de la dernière journée de match. La mise en place de capteurs sur le terrain, de puces dans les ballons ou dans les vêtements des footballeurs doit devenir la norme si l’on veut que le beau jeu aille de l’avant dans les années 2030.
La connectivité est un autre défi qui n’a pas encore été relevé. Nous vivons collés à nos appareils mobiles, aussi difficile que cela puisse être à admettre, mais nous ne devrions pas voir cela comme quelque chose de négatif, mais plutôt comme quelque chose qui devrait être utilisé pour aider les clubs et les athlètes à comprendre le pouvoir que les spectateurs ont lorsqu’il s’agit de partager leur sport, que ce soit depuis leur domicile ou depuis le stade lui-même. En ce sens, l’ancien Camp Nou a été le porte-drapeau de la couverture 5G.
Cependant, il reste encore beaucoup de technologie à explorer. Nous parlons de retransmissions qui peuvent être suivies à partir d’appareils de réalité virtuelle, permettant de se sentir dans les tribunes ou sur le terrain, ou de l’exploration de nouvelles façons de regarder des événements en direct, avec des statistiques, des commentaires ou des angles de caméra que le spectateur choisit et non ceux fournis par ceux qui diffusent les matchs. La Coupe du monde 2030, qui se déroulera en Espagne, au Portugal et au Maroc, sera-t-elle le tournant d’une nouvelle ère de technologie et de durabilité ?