L’électrolyte solide est depuis des années l’une des grandes promesses d’avenir pour la voiture électrique. Des marques telles que Toyota ont investi des sommes et des ressources considérables dans son développement. Mais l’application commerciale semblait à quatre ou cinq ans de distance. Mais les progrès réalisés par les constructeurs chinois ont accentué la pression et accéléré le calendrier de lancement de la production par les Japonais.
Il y a quelques mois, Toyota a fait part de ses difficultés à augmenter la production de cellules à électrolyte solide, ce qui signifierait que la production ne commencerait pas avant 2027-2028. Mais les progrès réalisés par les fabricants chinois tels que SAIC, qui a confirmé que la production commencerait en 2025, et le groupe GAC, qui commencera en 2026, ont encouragé Toyota à aller de l’avant.
Des sources gouvernementales japonaises ont confirmé à la presse locale que Toyota avait reçu l’autorisation de commencer à produire des batteries à électrolyte solide en 2026. La capacité de production initiale sera relativement limitée et augmentera progressivement à mesure que la demande augmentera et que les coûts diminueront.
La capacité de production devrait augmenter d’ici 2027 ou 2028, et ce n’est qu’en 2030 que le chiffre atteindra un niveau significatif d’environ 9 GWh par an par Toyota. L’objectif est de produire des batteries capables d’offrir une autonomie de plus de 1 000 km avec une charge complète, et qui peuvent être rechargées en seulement 10 minutes.
L’une des principales caractéristiques de cette technologie est sa densité énergétique plus élevée. Celle-ci est beaucoup plus élevée que celle des batteries au lithium traditionnelles, ce qui signifie qu’à volume ou poids égal, les batteries à semi-conducteurs peuvent stocker plus d’énergie.
En outre, les batteries à électrolyte solide ont une densité de puissance et des performances de cyclage élevées, ce qui permet une charge plus rapide et une durée de vie beaucoup plus longue.
Malgré cela, leur développement a été limité par des difficultés telles qu’une durée de vie plus courte et, surtout, des coûts de production plus élevés. Toutefois, grâce aux progrès constants de la technologie et à la réduction progressive des coûts, elles deviendront à moyen et à long terme une alternative encore plus économique aux batteries au lithium actuelles.
Quoi qu’il en soit, il est clair que d’ici 2030, nous aurons sur le marché des voitures électriques équipées de batteries à électrolyte solide et que l’économie d’échelle aura atteint un niveau de maturité minimal, ce qui augmentera l’autonomie, réduira les temps de charge et rapprochera plus que jamais ces deux types de voitures des voitures à moteur à combustion.