BYD a de grandes ambitions à l’heure où elle se développe rapidement à l’échelle mondiale. Mais la marque connue sous le nom de Build Your Dreams ne veut pas seulement faire parler d’elle avec ses voitures électriques conventionnelles et ses véhicules hybrides rechargeables, qu’elle vend sous son logo. Le géant asiatique possède d’autres sous-marques qui veulent également se faire connaître, de la Chine au reste du monde.
L’une de ces marques est YangWang, qui représente le luxe ultime des voitures BYD et qui a récemment franchi deux nouvelles étapes avec la spectaculaire hypercar électrique U9 : d’une part, en sortant le premier lot d’unités U9 de sa chaîne de production ; d’autre part, en achevant son programme d’essais intensifs de six mois sur le circuit le plus exigeant de la planète.
Nous parlons bien sûr de la Nordschleife, le Nürburgring, l’enfer vert. Un territoire où la grande majorité des marques occidentales testent leurs véhicules les plus sportifs (et moins sportifs) pour en faire ressortir les meilleures qualités dynamiques. BYD, en pleine expansion en Europe, fait déjà de même sur le circuit allemand, où il a passé une demi-année à tester et ajuster jusqu’à 150 aspects techniques avant le lancement final de sa YangWang U9.
Les quelque 70 virages du Nürburgring mettent à l’épreuve les qualités d’une hypercar de fabrication chinoise qui semble déjà ne pas avoir grand-chose à envier à certaines de ses concurrentes plus directes de ce côté-ci du monde. Pour l’instant, il n’y a aucune nouvelle de l’arrivée de la U9 en Europe à court terme, mais tout se passera, car la présence de BYD sur le Nürburgring peut être considérée comme un “avertissement aux navigateurs” pour démontrer les capacités d’un géant comme BYD également dans le domaine du luxe et de la sportivité.
Ses détails techniques le démontrent depuis qu’ils ont été connus il y a quelques mois : monocoque en fibre de carbone, architecture 800 volts, plateforme e4 avec quatre moteurs électriques indépendants (un par roue) et un système de suspension spectaculaire qui permet, entre autres, de faire varier la hauteur du véhicule de 75 mm.
Plus concrètement, la YangWang U0 développe une puissance de 1 300 ch et un couple impressionnant de 1 680 Nm, ce qui lui permet de passer de 0 à 100 km/h en seulement 2,36 secondes. Pourtant, elle pèse 2 475 kg et ses dimensions ne sont pas négligeables : 4,96 mètres de long, 2,02 mètres de large et seulement 1,29 mètre de haut.
Il s’agit d’une hypercar électrique légère, dont le toit, le diffuseur arrière et l’aileron de course optionnel sont en fibre de carbone, et dont l’aérodynamisme est à l’avenant, puisqu’elle possède jusqu’à 12 ensembles aérodynamiques actifs et passifs. Sa batterie Blade LFP de 80 kWh promet 450 kilomètres selon le cycle CLTC et est capable de se recharger à des puissances allant jusqu’à 500 kW pour passer de 30 à 80 % en seulement 10 minutes.
Le prix ? Il est disponible sur le marché chinois pour 215 000 euros au taux de change, un chiffre qui ne semble pas si exagéré si on le compare à d’autres hypercars électriques sur le marché. La Rimac Nevera, par exemple, avoisine les 2 millions d’euros ; ce n’est rien…
Source : CarNewsChina