Dans combien de temps un événement inattendu pourrait-il anéantir l’humanité ? Certains pensent que la date de notre fin est très proche. En fait, certains affirment que nous ne vivrons même pas plus d’un demi-siècle à partir d’aujourd’hui. Parmi ceux qui affirment cette échéance pour l’être humain, il y a un courant qui gagne du terrain : les néo-luddites. Voyons ce que représente ce groupe et pourquoi l’IA est au cœur du problème.
Le Machine Intelligence Research Institute est une organisation convaincue que les machines mettront fin à la civilisation telle que nous l’avons connue. Situé à Berkeley, en Californie, cet organisme théorise sur ce qui nous entoure et sur la vitesse à laquelle le cadre de l’IA se développe dans le monde. Au fil du temps, les logiciels spécialisés s’améliorent à pas de géant. De plus, ils sont pratiquement autonomes, ce qui est d’autant plus problématique que l’on ne s’y intéresse guère.
Dans diverses interviews, comme celle accordée au magazine Time, Yudkowsky préconise la destruction des centres de données spécialisés dans le développement de l’IA. Dans le monde entier, des développements ont lieu dans le cadre de ce courant idéologique axé sur la destruction des algorithmes. Tout comme en pleine révolution industrielle, une nouvelle forme de luddisme semble gagner en popularité face aux attentes de croissance de ces connexions neuronales.
Une branche de ce courant philosophique et social vise directement l’emploi. Ou plutôt à la destruction de l’emploi. Le marché des transports pourrait détruire des millions d’emplois si les trajets domicile-travail étaient délégués à des machines. Aujourd’hui, il existe des véhicules qui ont déjà la plus haute qualification en termes de niveaux de conduite autonome. Qu’adviendra-t-il de ces employés ? Le doute plane sur l’industrie.
Il y a quelques jours, Tesla a établi un nouveau record de robotisation dans sa Gigafactory de Shanghai. Selon cette théorie, les robots basés sur l’IA continueront à détruire progressivement les emplois, provoquant une détérioration sociale que l’on observe déjà dans les rues de nombreuses villes.
Cette nouvelle version du luddisme a surtout mis l’accent sur le développement d’algorithmes par les grandes entreprises du secteur technologique. Au fil du temps, il est devenu évident qu’il fallait de moins en moins de temps pour créer, par exemple, une meilleure version de ChatGPT. De plus, des améliorations sont encore possibles et nous sommes donc en train de développer une technologie dont l’avenir est quelque peu incertain.