La France est l’un des pays européens offrant la meilleure connectivité Internet. Bien qu’il subsiste encore des communes et des quartiers urbains où des vitesses de connexion demeurent catastrophiques, la majorité des utilisateurs bénéficie d’une connexion adéquate pour profiter des plateformes de contenu à la demande, travailler à distance et jouer à des jeux en ligne sans difficulté.
Néanmoins, dans les régions les plus éloignées ou isolées, l’accès à la fibre optique ou à la 5G reste problématique en raison des coûts élevés associés à leur déploiement. Cependant, l’internet par satellite constitue une alternative, ce qui a permis à Elon Musk de contrôler les deux tiers des satellites en orbite.
Starlink, qui émane d’un projet de SpaceX, est une entreprise dédiée à la connectivité Internet par satellite, visant à établir une constellation de satellites pour offrir un service mondial à faible coût. Propriété d’Elon Musk, le projet a démarré en 2019 et, depuis, une moyenne de trois satellites par jour a été mise en orbite. Il n’est donc pas surprenant que l’entreprise ait lancé son 7 000e satellite il y a quelques semaines.
Avec environ 6 370 satellites actifs (car les autres sont soit inactifs, soit non fonctionnels), Elon Musk est devenu propriétaire des deux tiers de tous les satellites en orbite autour de la Terre, soit 62 %.
Starlink now constitutes roughly 2/3 of all active Earth satellites https://t.co/Au2eHrvItq
— Elon Musk (@elonmusk) September 5, 2024
Pour compléter la constellation Starlink, SpaceX prévoit de lancer jusqu’à 42 000 satellites, ce qui permettrait aux utilisateurs du monde entier d’accéder à l’internet et de bénéficier d’une connectivité mobile. SpaceX fournit actuellement le service Starlink dans 102 pays et plus de trois millions d’utilisateurs paient pour l’accès à l’internet par satellite. Le tarif mensuel est d’environ 40 euros et l’antenne est vendue au prix de 349 euros (les coûts peuvent varier en fonction de la région).
SpaceX prévoit d’élargir le nombre de pays compatibles avec Starlink, en laissant de côté l’Afghanistan, la Chine, l’Iran, la Corée du Nord, la Russie et la Syrie en raison de restrictions et d’embargos, bien que certains résidents importent l’équipement illégalement.
Le principal rival de Starlink est la startup britannique OneWeb, une filiale de la société française Eutelsat, qui n’a rien à voir avec l’empire d’Elon Musk. En 2020, OneWeb a déposé son bilan et, en juillet de la même année, un consortium composé du gouvernement britannique et de Bharti Global a remporté l’enchère pour l’acquisition de la société.