Depuis que l’humanité a pris conscience de son impact sur le changement climatique, nous nous efforçons de maintenir des politiques et des projets visant à améliorer la santé de notre planète. C’est pourquoi, par exemple, nous nous sommes tournés vers les énergies renouvelables, une solution très intéressante, mais qui n’est pas sans poser de problèmes. Aujourd’hui, un nouveau type de stockage d’énergie est apparu pour nous offrir de nouvelles possibilités.
Une étude publiée dans le Journal of the American Chemical Society présente un nouveau type de “batterie liquide” qui pourrait résoudre les problèmes de certaines énergies renouvelables. L’énergie solaire dépend du climat de chaque région, tout comme l’énergie éolienne.
En outre, comme le stockage de l’énergie n’est souvent pas pleinement utilisé en raison d’une faible demande, l’énergie est souvent perdue, ce qui constitue une inefficacité majeure du système pour certaines énergies renouvelables. Robert Waymouth est le chef de l’équipe qui a proposé une solution intéressante dans ce domaine : les transporteurs organiques liquides d’hydrogène.
Ce n’est pas la première fois que l’hydrogène est mentionné comme source d’énergie possible, mais son confinement et son transport sont généralement très complexes. C’est Robert Waymouth lui-même qui a souligné dans Phys.org que nous développons une nouvelle stratégie pour la conversion ciblée et le stockage à long terme de l’hydrogène :
«Nous développons une nouvelle stratégie pour la conversion sélective et le stockage à long terme de l’énergie électrique dans les carburants liquides. Nous avons également découvert un nouveau système catalytique sélectif permettant de stocker l’énergie électrique dans un combustible liquide sans générer d’hydrogène gazeux».
Les recherches menées par les scientifiques de l’université de Stanford utilisent l’acétone et l’isopropanol. Ce dernier est capable de conserver l’hydrogène sous forme liquide jusqu’à ce qu’il doive être libéré, et ce sans émettre de dioxyde de carbone. Cependant, pour l’instant, sa production est inefficace, c’est pourquoi l’acétone et l’iridium ont dû être utilisés comme catalyseurs.
Enfin, grâce aux travaux de Daniel Marron, auteur principal de l’article, il semble que le cobaltocène ait été l’ingrédient magique, participant en tant que co-catalyseur, aidant l’iridium par la libération de protons et d’électrons. Et c’est ce système de stockage liquide qui semble vraiment représenter l’avenir de la gestion de l’énergie. Robert Waymouth souligne que :
«Lorsque vous avez un excédent d’énergie et qu’il n’y a pas de demande sur le réseau, vous le stockez sous forme d’isopropanol. Lorsque vous avez besoin de cette énergie, vous la restituez sous forme d’électricité».