Il est bien connu que la voiture électrique a constitué un tournant majeur dans l’industrie automobile, qui existe depuis plus d’un siècle. Bien que les Japonais aient été les pionniers, la Nissan LEAF est souvent reconnue comme la première voiture électrique de masse à l’échelle mondiale, tandis que Tesla a joué un rôle crucial en popularisant la mobilité électrique sur tous les continents.
Aujourd’hui, ce sont les fabricants chinois qui s’imposent comme les leaders du secteur. Parmi leurs nombreuses marques, Xiaomi se distingue particulièrement. Jusqu’à présent, la marque asiatique était principalement reconnue comme l’une des entreprises technologiques les plus influentes et les plus vendues au monde, proposant des smartphones, des tablettes et une multitude de gadgets qui ont su s’imposer face à des géants comme Apple et Microsoft.
Fort de ce succès, Xiaomi vise désormais à s’implanter sur le marché des véhicules électriques. À la fin de l’année dernière, la société a présenté son premier modèle, la Xiaomi SU7, qui a rapidement suscité l’intérêt en adoptant une approche similaire à celle de ses produits technologiques.
Xiaomi continue de repousser les limites de l’innovation industrielle
Xiaomi est réputée pour son excellent rapport qualité-prix, offrant des produits de grande qualité à des tarifs compétitifs. La SU7 incarne parfaitement cette philosophie. Prochainement, la marque lancera son deuxième véhicule, connu en Chine sous le nom de Xiaomi MX11. Ce modèle a déjà été aperçu à plusieurs reprises durant sa phase de développement.
Il s’agira du premier SUV de la marque, bien qu’il semble, d’après les images espions, qu’il se rapprochera davantage d’un crossover. Les attentes sont élevées pour une présentation à la fin de cette année, mais la production ne débutera qu’au mois d’avril de l’année prochaine.
Pour atteindre cet objectif, il est nécessaire d’augmenter considérablement la production. Après quatre mois de performances exceptionnelles, le mois d’octobre devrait propulser l’entreprise vers de nouveaux sommets. Xiaomi vise à livrer et à produire plus de 20 000 unités dans les 31 jours à venir. Ce défi s’avère complexe, car il implique de doubler les chiffres actuels. Pour y parvenir, les lignes d’assemblage, déjà très sollicitées, seront mises à rude épreuve.
Afin de prévenir d’éventuels goulots d’étranglement, Xiaomi procède déjà à l’extension de sa nouvelle usine. Les travaux ont débuté le jour même de l’obtention des permis. Ils devraient être finalisés dans un an. D’ici là, les modèles MX11 et SU7 permettront d’atteindre des volumes de production difficilement quantifiables ou vérifiables à l’heure actuelle.