La start-up allemande démontre son potentiel depuis des années, et plus d’une marque automobile s’est intéressée à ses systèmes de propulsion révolutionnaires 100 % sans émissions.
La marge d’évolution et d’amélioration dans le domaine des véhicules électriques est encore énorme, et ce qui reste à faire pour les futures voitures zéro émission est visible dans les projets qui présentent le plus de potentiel dans l’industrie. L’un d’entre eux est le travail de DeepDrive, qui a levé 30 millions d’euros supplémentaires pour continuer à travailler sur le développement de moteurs particulièrement compacts et efficaces.
Il s’agit d’une start-up qui a plus de dix ans de travail derrière elle et qui a récemment réussi à susciter l’intérêt de la plupart des grands constructeurs mondiaux. Son plus grand mérite réside dans le prototype de moteur embarqué qu’elle a présenté en 2021.
L’intérêt pour cette technologie est multiple
Une nouvelle façon de faire et une technologie brevetée qui promet une plus grande efficacité énergétique des voitures électriques dans un avenir proche. En fait, on estime que les premiers véhicules équipés des moteurs de série de DeepDrive pourraient arriver en 2027, avec un déploiement sur le marché de masse en 2028.
L’entreprise allemande affirme que ses moteurs électriques nécessitent 80 % de fer en moins pour leur fabrication, qu’ils occupent 50 % d’espace en moins que les blocs traditionnels et qu’ils coûtent 30 % de moins à produire.
En outre, tous ces avantages se traduisent directement par une réduction du poids du véhicule, ainsi que par la possibilité d’améliorer l’autonomie de 20 %, voire de maintenir les chiffres actuels en utilisant un bloc-batterie plus petit.
Le dernier concept de moteur in-wheel de la start-up, le plus révolutionnaire, permet d’obtenir des puissances comprises entre 300 et 470 ch, avec la possibilité de véhicules à traction intégrale, avant ou arrière, et d’assurer un couple maximal optimal pouvant atteindre 540 Nm.
Un moteur embarqué simple mais efficace
D’une manière générale, il s’agit de dispositifs à flux radial et à double rotor, dans lesquels la génération de bruit pendant le fonctionnement est très faible, tout en utilisant un système de refroidissement très simple.
L’onduleur, quant à lui, utilise du carbure de silicium et une construction brevetée dans laquelle les pertes d’énergie ont été réduites au minimum par rapport à ce qui a été réalisé jusqu’à présent par la concurrence.
Il n’est donc pas surprenant que BMW, i-Ventures, Continental, entre autres investisseurs, aient manifesté leur intérêt pour le projet, afin de disposer de cette technologie dans les années à venir et de tirer parti de la nouvelle génération de véhicules 100% électriques qui verra le jour dans un avenir très proche.